Ne rien faire...
Au soleil...
Faut que je range mon bureau. que je fasse une defrag' et un scan' sur mon pc (j'aime pas les mac)...
Voila.. Un dernier café... Je crois que c'est bon, je vais pourvoir buller jusqu'à 16h30, heure de mon départ....
Aujourd'hui...
....Je suis en vacances
Lundi, je suis à Paris. Il devrait faire beau. Si vous êtes parisien, vous pouvez me dire si il fait bô ?
Et si vous pouviez me réserver une place pas très loin de la boulangerie, celle à côté de la maison de la presse...
Merci.
J'ai loupé Hantise...
J'ai raté Les Sous-Doué en vacances...
Mais je vais me rattraper avec Belles Blondes et Bronzées lundi prochain....
C'est le meilleur de Max Pecas.
Un film ou le lyrisme des maillots de bain fait écho à la splendeur des grains de sable. Des acteurs au talent physique indéniable et déconcertant. De Niro prends une claque, Meryl Streep un double Nelson... Ces talents là n'ont pas fini de se faire entendre. Même Véronique Genest doit craindre pour son avenir cinématographique !
Un scénario inventif tout en finesse ponctué de rappels discrets à d'autres chefs-d'oeuvre du cinéma français ou international. Qui n'aura pas vu l'allusion à Brando dans Sur les Quais quand le héros pécasien attends le train... ou encore, plus subtil encore, l'hommage à Летят журавли (quand passent les cigognes pour les ignares...) lorsque la malheureuse Fifi tombe amoureuse de Loulou (je pense un clin d'oeil au Loulou de Pialat...). pendant que son fiancé Riri (qui n'est autre que le cousin de Loulou) est parti se battre à l'est de la page avec le gros Lulu Et enfin la scène finale (un peu osée...) de la piscine rappelle sans hésiter le duo inoubliable Schneider-Delon dans le Deray de 1969 (d'où la scène un peu osée...)
La musique inoubliable s'incruste dans notre cerveau à tout jamais, écrasant de son éclat les bluettes de Dimitri Tiomkin et les chansonnettes de Michel Legrand. Les cuivres symbolisant sans vergogne le torride soleil de la côte d'Azur qui brunit (c'est quelqu'un qui me l'a dit) la peau des acteurs tandis que les cordes claques comme des coups de mistral soulevant les jupes des actrices.
Comment ne pas parler des costumes ! Ces merveilleux deux pièces aux couleurs chatoyantes, qui finissent si souvent au fond de la piscine sous le regard estomaqué du spectateur, mettent au rebut les robes de Vivian Leigh de Gone with the Wind...
Bref Pecas est là pour nous démontrer que BHL (running gag...) a du talent...